mardi 22 mai 2018

Jour 9: La méditation

La méditation, un bien-être que je pratique déjà de temps en temps, reste plus qu'à rendre la pratique quotidienne, mais pas seulement. Méditer dans les moments où ça ne va pas, tout comme méditer dans les moments où tout va bien, voilà qui me permettra de découvrir tous les pouvoirs de ce temps passé à se reconnecter à son âme.
Méditer, modifier son état de conscience, c'est s'offrir la possibilité de connaître tous ces états du cerveau, du corps, de l'organisme, des sens, du métabolisme, de la physiologie.... de l'Etre! Se connaître, connaître le fonctionnement de sa machine physique, mais aussi de son être spirituel, c'est se donner la chance de les faire entrer en symbiose pour qu'ils puissent rayonner pleinement de leurs merveilleuses qualités.

Mon sanctuaire, mon palais mental, ma maison du coeur

En méditant, j'ai appris à créer un endroit imaginaire où je peux me réfugier lorsque j'ai besoin de me retrouver.

Pendant les années où j'ai été malmenée par la psychiatrie, me réfugier dans ce bel endroit imaginaire était le seul moyen de supporter les tortures physiques, psychologiques, mentales et chimiques. Cet endroit où je pouvais fuir les sensations physiques insupportables engendrées par les traitements physiques humiliants et avilissants, cet endroit où je pouvais fuir les effets toxiques intolérables induits par les produits chimiques, cet endroit où je pouvais me couper de leur torture psychologique, de leur emprise. A 18 ans, lorsque j'ai été forcée de subir ces traitements, mon refuge imaginaire m'a sauvée.

Puis, avec les années, j'ai découvert que cet endroit imaginaire, dans lequel je m'étais réfugiée pour fuir mon corps torturé et mon mental pulverisé, offrait bien d'autres possibilités, que seulement celle d'être un refuge pour fuir "le monde réel" (le monde physique), lorsque celui-ci devenait intolérable.

Avec le temps et les rencontres nourrissantes, j'ai découvert que cet endroit imaginaire pouvait devenir un sanctuaire où je pouvais me rendre pour me ressourcer, ou encore une maison où je pouvais entendre mon coeur et recevoir et donner tout l'amour dont j'avais besoin ou qu'un proche ou une situation avait besoin. J'ai découvert que, couplé avec le mental, cet endroit pouvait devenir un lieu de connaissances, de "stockage de connaissances" - un palais mental - où je pouvais disposer, comme dans une bibliothèque, toutes les choses dont je souhaitais me souvenir.

Mon sanctuaire



Mon sanctuaire, le lieu où je me réfugie pour trouver calme, sérénité et sagesse.

Cet endroit imaginaire, j'ai appris à le décorer à mon goût, avec mon coeur, avec mon âme. La méditation est devenue le "moyen de transport" pour m'y rendre. Je me rends dans cet endroit imaginaire pour rencontrer mes guides, pour me sentir bien, pour me ressourcer, pour retrouver mon énergie, pour me détendre, pour trouver un solution à une question, pour explorer une thématique...

De retour de cet endroit de connaissance, de développement spirituel et de ressourcement, je me sens bien, connectée à moi, à mon être profond. Je sens que je ne fais qu'un, que je suis en accord avec toutes les parties de mon Etre: mon âme, mon corps et mon coeur sont en symbiose et pleins d'énergie, prêts à rayonner.


© Carole, le 22 mai 2018

samedi 19 mai 2018

Jour 8: Ouste la routine

Qu'est-ce qu'être fou?

La définition de ce mot qui me parle le plus est: Etre fou, c'est faire toujours la même chose et espérer un résultat différent!

La routine du fou, de celui qui s'éteint, qui meurt un peu chaque jour dans son quotidien... faire toujours la même chose et voir toujours le même résultat, jusqu'à ne plus le voir du tout, est-ce ça la routine du fou?

Je meurs un peu chaque jour dans mes gestes quotidiens, dans ces gestes automatiques et robotisés qui d'un sens ne m'appartiennent même plus. Mon corps s'éteint.... mon âme s'en va ailleurs, elle n'aime pas l'immobilisme... l'immobilisme, c'est la mort. Le mouvement, même minime, c'est la vie, le début de la vie magique. En changeant un tout petit truc dans chacune de mes routines, je deviens un peu moins folle, je meurs un peu moins.... je reviens à la vie!

La vie, c'est le mouvement, le changement, la transformation... c'est la déprogrammation des routines.
On se sent tellement rassuré par ce qui est prévisible, ce qui est constant, ce qui est automatique, ce qui finalement nous demande le moins d'efforts, qu'on se laisse mourir un peu chaque jour dans ces gestes, ces paroles et ces pensées qu'on ne voit même plus.

Avec un peu d'effort, j'apprends, je change, je me transforme, je vis... par le mouvement, par la pensée, par l'alimentation, par la respiration, par la déprogrammation...

Et pourquoi pas reprogrammer les choses qui sont autour de moi? pour qu'elles reprennent vie elles aussi.

Reprogrammer, ce n'est pas un joli mot, car cela veut dire qu'on installe une autre routine, un autre programme automatisé qu'on laisse tourner sans plus y penser...
Mais non, je ne veux pas installer une autre routine...

Je ne souhaite plus vivre dans l'immobilisme! Je ne veux plus vivre ma vie en la regardant passer. Je ne veux pas être spectateur de mes gestes, de ma vie! Je veux les vivre, les ressentir pleinement et y participer pleinement! Je veux vivre de la beauté, de la magie des actes conscients: mes actes revisités chaque jour comme si je les réalisais pour la première fois. J'aimerais revenir dans l'ici et maintenant en pleine conscience pour ressentir chaque détail du moment, de cette situation, de mon état, que mes sens se délectent de la mélodie d'un son, de la douceur d'une odeur, de la sensitivité d'un touche, du piquant d'un goût, de la chaleur d'une parole, de la beauté d'un geste...

D'un coeur qui bat, d'une larme qui coule, d'une goutte de sueur qui perle, de la bonté d'un sourire qui illumine un visage, de tout cela je veux me délecter en ressentant les moindres détails.

Toutes ces sensations qui sont devenues invisibles, qui sont dans le monde de l'invisible, que je ne vois plus, que je délaisse au profit de la finalité d'un geste, je veux les voir et les apprécier du plus profond de mon Etre.

L'effort d'être consciente me rendra l'accès à l'invisible, à ce que je ne regarde plus au quotidien et ça ça n'a pas de prix!

C'est parti, à partir d'aujourd'hui, c'est décidé, par de petits changements quotidien, je brise ma routine ;-)
© Carole, le 19 mai 2018

jeudi 17 mai 2018

Jour 7: "Je régule mon énergie."

Mon intention


Aujourd'hui, mon intention est d'être inspirée

Et je l'ai été ;-)!

Ma fille me demande de lui raconter des histoires. Souvent, j'essaie de lui faire passer un message: un message qui explique le pourquoi du comment d'une chose ou d'une situation. Par exemple, j'ai inventé l'histoire d'une souris qui voyage dans les pays qui ont inventé le papier et l'encre, pour essayer d'expliquer d'où ces inventions viennent. J'ai également créé des personnages qui vivent des situations similaires à celles qu'elles a vécues, mais dont elle a pas compris ce qui c'était passé et qui l'on mise en colère, rendu triste ou frustrée. A travers l'histoire de ces personnages, j'essaie de lui proposer une autre lecture de ce qu'elle a vécu et lui "parlant" de ce qu'on certainement vécu les autres protagonistes, mais aussi des règles de vie en société qui étaient en vigueur et qu'elle n'a peut-être pas compris. J'essaie par exemple de lui expliquer que pour que tout ce passe bien pour tout le monde au jardin d'enfants, les éducatrices ont mis en place des règles pour régir l'utilisation des lieux. En effet, la dernière fois que sa grand-maman est venu la chercher, elle était dans une rage folle et faisait une crise atomique. L'éducatrice m'a expliqué que ma fille voulait absolument attendre sa grand-maman seule dans le vestiaire. Elle a expliqué à l'éducatrice qu'elle était assez grande pour attendre seule et qu'en plus quelques autres enfants étaient déjà dans le vestiaire (oui, ceux qui s'habillaient avec leurs parents = donc sous la surveillance d'un adulte). Mais la grand-maman n'étant pas encore arrivée, l'éducatrice était responsable de ma fille et ne pouvait pas la laisser seule dans le vestiaire. L'éducatrice a donc dit à ma fille qu'elle ne pouvait pas rester là et qu'elle devait rentrer dans la salle principale où les enfants doivent attendre leurs parents. Ma fille n'a pas voulu et est partie d'une grande crise: je pense notamment qu'elle était vexée parce qu'elle a certainement eu l'impression que si l'éducatrice lui demandait de revenir dans la salle principale, c'est qu'elle ne la trouvait pas "assez grande". Par ailleurs, voyant qu'il y avait des enfants et des adultes dans le vestiaire, elle n'a certainement pas compris pourquoi elle elle ne pouvait pas y être, alors qu'un de ces copains y était avec sa maman. Finalement, l'éducatrice a du la ramener "physiquement" dans la salle, car ses paroles n'ont pas su la convaincre de revenir. Et bien sûr, la crise de ma fille a pris une ampleur faramineuse.

Comme la grand-maman et l'éducatrice ont été très touchées par cet épisode, je me suis dit qu'il serait bien que j'en reparle avec ma fille. Mais je n'avais pas envie de lui dire: "Qu'est-ce qui c'est passé quand grand-maman est venu te chercher, pourquoi tu as fait une crise?" ou pire, un des classiques: "Chérie, tu as fait une grosse crise, c'est inacceptable, tu dois obéir à l'éducatrice quand elle te demande quelque chose!" Alors, j'ai subtilement introduit cet événement dans l'histoire de Petit Pois, un des personnages qu'on a inventé et qu'elle aime bien.

Petit Pois a fait la même crise au jardin d'enfants, mais cette fois, je lui ai expliqué les points de vues (probables) des autres protagonistes. J'ai expliqué que dans des lieux où il y a beaucoup d'enfants comme le jardin d'enfants, il y a des règles à suivre pour que tout ce passe bien et qu'une de ces règles est d'attendre les parents dans la salle principale. J'ai expliqué (au-travers de l'histoire de Petit Pois) que ce n'était pas parce que l'éducatrice ne pouvait pas lui faire confiance ou la trouvait trop petite qu'elle ne pouvait pas attendre dans le vestiaire, mais que c'était parce que dans le vestiaire, l'éducatrice ne pouvait pas voir ce qui se passait et que s'il se passait quelque chose elle ne le saurait pas et ne pourrait donc rien faire: notamment si Petit Pois se faisait mal ou rencontrait un problème. J'ai expliqué que c'était le rôle des éducatrices de veiller sur les enfants jusqu'à ce que les parents viennent et que c'était pour cela que les enfants devaient attendre les parents dans la même pièce que les éducatrices.

Bref, j'aime bien être inspirée lorsqu'il s'agit de créer ces petites histoires pour ma fille, ça m'aide au quotidien à gérer l'apprentissage des règles de vie en groupe...
Mais ça me prend de l'énergie tout ça ;-P!

Défi

D'où vient mon énergie?

J'ai l'impression qu'elle vient du centre de mon corps et qu'elle circule, à l'intérieur de mon corps vers le haut et vers le bas, puis qu'elle passe à l'extérieur en formant des boucles sur les côtés de mon corps.

J'ai l'impression que l'énergie vogue en moi comme des fourmis dans une fourmilière.

Qu'est-ce qui anime mon énergie?

Mon énergie s'anime lorsque je me sens bien, elle se met en mouvement et la fourmilière de mon corps s'active: l'énergie circule lorsque je me sens bien. Sinon, elle se bloque, tout comme ma respiration...

Qu'est-ce qui freine mon énergie?

Les contrariétés, les douleurs physiques, les émotions négatives, les pensées négatives, les repas copieux et l'immobilité. Lorsque je ne fais pas de sport, lorsque je suis coincée dans une situation, dans un environnement ou dans une position qui ne me convient pas, j'ai l'impression que mon énergie se bloque.

Par exemple, lorsque pendant des journées "je dois" caler mon rythme sur celui d'une autre personne (actuellement celui de ma fille), ça me fatigue, ça me vide de mon énergie.

Qu'est-ce qui dynamise mon énergie?

Me sentir utile, avoir des pensées qui me font du bien, le sport, les conversations fertiles...

Qu'est-ce qui me permet de recharger mes batteries?

Du temps pour moi, la solitude, la nature, l'activité physique, manger sainement...

Qu'est-ce qui vide mes batteries?

Les journées sans but, sans sens, où "je dois" faire des choses pour les autres mais qui au fil du temps sont devenues tellement répétitives et "robotisées" qu'elles ne m'apporte plus rien, notamment à cause de ce sentiment de perpétuel recommencement, ce sentiment de vivre le mythe de Sisyphe qui chaque jour recommençait la même tâche: monter sa pierre au somment de la montagne d'où elle redescend chaque soir...

Me retenir de faire ce que j'ai envie de faire et à la place faire des choses, certes utiles, mais répétitives, vide gentiment mes batteries: mes tâches de mère au foyer vident mes batteries.
J'ai également repéré les personnes et les endroits qui me "bouffent de l'énergie" et je me garde de les fréquenter ou si j'y suis obligée, je le fais le moins longtemps possible et je m'octroie un moment seule après pour récupérer, pour recharger mes batteries.

Bonus: dès que je me sens chargée d'une énergie négative, j'ai le réflexe de la décharger

J'ai commencé à prendre cette habitude, je vais essayer de l'entraîner et de la garder pour que ça, ça devienne un automatisme ;-).

Gratitude

Merci à cet outil de développement personnel qui me permet de découvrir chaque jour un peu plus de choses sur moi et sur l'art de vivre la magie au quotidien.



© Carole, le 17 mai 2018

Jour 6: Je suis ce que je consomme!

Eh bien voilà un défi qui me parle, car depuis des années j'ai réalisé que mon état dépendait de ce que je vois, de ce que j'entends, de ce que je mange, de mon activité, de ce qui m'entoure, etc... Tout ce que j'absorbe de mon environnement a impact sur moi, autant que j'essaie d'absorber ce qui me fait me sentir bien ;-)

Intention du jour

Aujourd'hui, mon intention est d'être dans la gratitude!

Signes / messages reçus

En passant devant la jardinerie d'un village voisin, l'inscription sur un drapeau flottant gaiement au vent m'a interpelée, elle disait:
Jardinez votre monde!

Mais oui, c'est ça! Il est important que je jardine mon monde, aussi bien mon monde intérieur que le monde dans lequel je vis.

Comment jardiner mon monde? En lui apportant un terreau nourrissant, en le protégeant des éléments toxiques et en l'aimant. Jardiner mon monde c'est travailler toutes les parcelles: mon monde psychique, mon monde physique, mon monde spirituel, mon monde émotionnel, mon monde relationnel, mon monde sociale, etc... Et quel type jardinage choisir? Celui qui permet de faire grandir toutes ces parcelles en harmonie et en symbiose, c'est ce qui me permettra de tenir sur la distance, de récolter les fruits de mon jardinage tout au long de l'année, sans interruption. Permaculture, biodynamie, ... pourquoi pas en appliquer les principes à mon jardin intérieur, à mon monde intérieur?! Et pourquoi pas également appliquer ces principes à mon monde relationnel proche, aux communautés auxquelles j'appartiens et... au monde?!

Défi: réaliser un check-up complet de mon alimentation physique et psychique

J'ai déjà pas mal travaillé sur mon alimentation physique et psychique dans le cadre d'un programme pour vaincre mon agoraphobie et mes attaques de panique. Dans ce programme, il était proposé de supprimer les aliments pouvant déclencher des symptômes similaires à ceux qui se manifestent lors d'une attaque de panique. J'ai donc rayé de mon alimentation quotidienne: l'aspartame, le monosodium glutamate, les boissons énergisantes, la caféine sous toutes ses formes (café, thé, chocolat, ...), l'alcool, les boissons gazeuses, etc...

Depuis que j'ai suivi ce programme qui m'a littéralement sortie de l'agoraphobie, j'ai également rayé de mon alimentation psychique: le journal télévisé quotidien, les films qui me font peur ou qui sont "trop émotionnels", les reportages sur "la souffrance du monde" ....

Depuis 2010, année où j'ai terminé avec succès ce programme de gestion des troubles anxieux, j'ai affiné mon alimentation, et j'ai supprimé ou fortement réduit d'autres éléments qui ne me convenait pas, dont le sucre.

Maintenant qu'est-ce qui me nourrit?
Je pense que mes plus "gros combustibles" sont:
  • l'activité physique
  • une nourriture saine, bio, fraîche et vivante
  • les moments passée seule
  • l'apprentissage et la découverte de nouvelles choses
  • les moments de calme
  • la création

Bonus: Pendant ce défi, je m'engage à:

  • me réserver des temps de solitude
  • m'offrir des soins (notamment énergétiques)
  • ne plus consommer de produits laitiers
  • écrire tous les jours
  • lire tous les jours un texte inspirant
  • remercier ma fille tous les jours et lui dire que je l'aime
  • pratiquer une activité physique régulière (3-4x par semaine)

Gratitude

Merci à ma fille, à mon conjoint et à la monitrice de gym parent-enfant. Merci au monde invisible.


© Carole, le 17 mai 2018

Jour 5: Grandir ensemble!?

En bloguant, je partage mes jours magiques, mes jours sans, mes observations, mes conclusions.... mon monde intérieur.... mon être dans son plus simple appareil... je mets à nu... mon âme...

Je ne sais pourquoi, mais pour le moment, j'ai constaté que cela me perturbait de lire les billets des autres membres... peut-être ai-je encore besoin d'un peu de temps pour me découvrir avant de découvrir les autres!? Et ce temps, je vais me laisser...

Mais en attendant, je vais resserrer les liens que j'entretiens avec les êtres que je côtoie physiquement et qui sont dans cette démarche de changement, de prise de conscience et d'évolution vers une perception plus complète (5 sens + perceptions extrasensorielles). Peut-être ai-je besoin de personnes près de moi pour entrer gentiment et à mon rythme dans ce monde magique?

En écrivant ces lignes, je réalise que j'ai besoin de ces sensations proches pour entamer mon parcours.... Moi qui aime me cacher derrière mon écran et qui ai tendance à éviter les contacts directs, je me dis que c'est peut-être un indice: "Cette fois tu dois y aller, tu dois te faire confiance et côtoyer des gens réels, des personnes à qui tu ne peux pas "échapper" en fermant ton ordinateur".

L'énergie des autres

J'ai vraiment de la peine à gérer l'énergie des autres, je me fais envahir. Je vis, j'endosse leurs problèmes, leurs émotions, leurs états d'âme....et.... je me perds.

Grand travail à faire pour comprendre comment ces échanges énergétiques se font et comment les gérer....

Bref, beaucoup de questionnements sur mes rapports avec le monde, avec autrui, avec les énergies qui passent dans ma vie.

La puissance d'une communauté

Citation du jour 5: "Seul,on va plus vite, ensemble, on va plus loin."
Cela me parle complètement, mais visiblement, je ne suis pas encore prête à monter dans le navire, il me manque quelques "compétences". Difficile de faire partie d'un groupe si on ne sait pas qui on est (je caricature, mais je pense que vous voyez dans quel sens je veux aller).

Mais j'ai envie de contribuer au changement planétaire, et je pense que ma contribution au travers de billets quotidiens est la participation la plus authentique que je puisse engager... pour le moment.


Gratitude

Merci à vous, chers co-créateurs, de faire bouger le monde, d'élever les énergies et de me permettre de me sentir vivante ;-)



© Carole, le 15 mai 2018

Jour 4: Mon âme s'incarne

Défi plus difficile que les autres... je pense que cela vient de mon vécu. Il m'a fallu du temps pour le démarrer, et je n'ai pas encore passé la 2ème vitesse... j'ai... mon âme, mon corps, ont besoin de temps et je vais le leur laisser.

Intention

Je me suis plongée dans la lecture du dossier Le pouvoir de l'intention contenu dans le fameux magazine (voir billets précédents). C'est le même titre que le livre proposé par Lilou et Arnaud (jour 2), car c'est bien le Dr Wayne Dyer qui est interviewé dans le magazine et c'est bien de son livre Le Pouvoir de l'intention dont il est question. (Je compte bien me procurer cet ouvrage, car je pense que j'y aurait beaucoup à apprendre).

C'est de cet interview que j'ai tiré une de mes intentions du jour:

Aujourd'hui, mon intention est de me sentir bien!

Difficultés rencontrées

Pour ce 4ème défi, je me suis retrouvée dans un contexte qui m'est difficile et où je peine à me laisser être authentique...

Je me suis alors dit que j'allais prolongé le défi et "faire revenir mon âme dans mon corps", vivre l'incarnation dans les gestes et les situations quotidiennes, plus longtemps... mais avec plus de douceur. J'ai besoin de temps pour arriver à vivre consciemment mes gestes quotidiens.... me faire confiance dans les actions.

Prise de conscience

J'ai observé et pris conscience que je mets du temps à m'incarner (à me (ré)incarner). Je ressens que mon âme a besoin de temps pour retourner dans le corps d'avec lequel elle a pris ses distances pendant des années, pendant ces années où je n'avais plus rien envie de sentir, de ressentir, de vivre dans ce monde. Elle a pris ces distances d'avec ce corps subissant des tortures, elle était trop malmenée, trop torturée parce qu'elle aussi subissait ce qui se passait.

Aujourd'hui, j'ai appris qu'il me faut du temps, qu'il faut du temps à mon corps et à mon âme pour se retrouver, pour se réconcilier, pour revivre des choses ensemble, en osmose...

Les mots qui me sont venus, lorsque j'ai laissé couler ma plume

Ecrire, écrire sans penser, laisser défiler la lumière... Il faut du temps, laisser du temps. Ne pas se laisser bousculer par les autres, par leurs peurs, par leur colère, par leur rancoeur....

Laisser couler l'écriture, le fil de la vie... il se tisse, se démêle et tu t'incarnes. Tu prends place dans le temple qu'est ton corps, dans cette forteresse qui a su repousser les assauts et rebâtir ses murs encore plus forts. Tu es là, tu es présente, tu es consciente de ce qui se passe. Ton âme s'incarne et prend son pouvoir entre ces murs, dans ce palais tant de fois assiégé, mais autant de fois reconstruit. Cours, vis, saute, laisse la vie couler dans le palais. Si tout se passe bien à l'intérieur, tout ira bien à l'extérieur...


Ma main qui déambule sur le papier décharge/libère mon âme, mes pensées. Les mouvements appris, stéréotypés, rythmés et languissants de l'écriture, calment mes peurs, m'apaisent et me délestent du trop-plein d'énergies négatives, du passé, de ce qui n'est plus... le passé n'est plus...

Les vagues d'encre, les vagues formées par le stylo, apaisent mon mental, le renvoient au vestiaire. Mon âme peut alors s'exprimer, libre de tout carcan, libre de voler, de bouger ses ailes de papillons soupoudrées de la magie de la vie terrestre et envoûtées par les dons de l'invisible... laisse glisser et ça viendra.

J'espère arriver à conscientiser mes gestes, mes actions et mes paroles, pour que mon âme s'incarne gentiment et que j'arrive à vivre pleinement mon quotidien.

Le défi: Action visible ---> Impact invisible

La baignoire se vide après que je l'ai nettoyée, je vois le tourbillon qui se forme ---> un vortex énergétique m'envahit et recharge mon être.

Je cours et j'observe les mouvements de mes pieds, leur impact sur le sol ---> à chaque fois que mon pied touche le sol, l'énergie négative est envoyée au centre de la terre pour être recyclée et lorsque mon pied donne son impulsion pour me propulser du sol, une énergie forte, puissante et régénérante nourrit mon corps.

Gratitude

Ma soeur, ma fille, mon conjoint, la fête des mamans, le coeur offert par ma fille, la boîte et les baskets offertes par ma fille et mon conjoint.

Demain

Je me relance le défi d'être consciente au quotidien et je réitère mon intention de me sentir bien.

© Carole, le 15 mai 2018

samedi 12 mai 2018

Jour 3: Je nourris mes buts de l'intérieur

Quelles sont mes valeurs? Comment trouver des objectifs, des buts, des missions qui les mettent en valeur ;-)?

Trouver des objectifs qui me nourrissent, qui nourrissent les autres, qui sont utiles au monde qui nourrissent mes valeurs et font grandir mon être intérieur. Comment partager l'harmonie et la vitalité de mon monde intérieur par une action, une parole, un geste qui saurait soulager ou guider autrui?

Mes intentions

Aujourd'hui, je souhaite créer l'harmonie.
Mon intention est de trouver un moment chaque soir pour écrire un billet sur mon blog.

Se nourrir de l'intérieur et rentrer dans la boucle monde intérieur / monde extérieur

Se nourrir de l'intérieur et trouver un objectif qui reflète cette croissance intérieure. Qu'est-ce que j'aime en moi? Qu'est-ce que je souhaite voir croître en moi? Et de cette fleur qui grandit en moi, que souhaite-je montrer à l'extérieur? Qu'est-ce que je souhaite partager de moi avec le monde extérieur? ET que partage avec moi le monde extérieur?

Tout au fond de moi, au plus profond de mon coeur, je souhaite transmettre mon savoir, mes connaissances, mon vécu et ma fantaisie, et en retour, je souhaite apprendre des autres, du monde extérieur et de cet incroyable univers visible et invisible. Pourrions-nous faire une échange? Mieux pourrions-nous vivre en symbiose: je te donne, tu me donnes?

Oui, mais oui, un grand oui! Maintenant reste à comprendre à la fois ce que je suis en mesure d'apporter au monde extérieur et ce qui lui est en mesure de me transmettre. Une fois que l'échange entre ce que je reçois et ce que je donne sera établi, il prendra, j'en suis sûre, de l'ampleur et de la vitesse.

Aujourd'hui, au travers du défi du jour, je me concentre sur ce que je peux donner. Je sais qu'en retour, je recevrais de la nourriture pour mon monde intérieur ;).

Défi

Aujourd'hui, Lilou et Arnaud (2017), me proposent de me concentrer sur un but qui nourrit mes valeurs profondes, dont je pourrai être fière et satisfaite et qui soit aligné avec mes rêves intérieurs, ces rêves qui font battre mon coeur.

En écrivant mes intentions du jour, l'intention de créer l'harmonie est "venue me parler". Aujourd'hui, j'ai donc décidé de réunir intention et objectif et j'ai choisi que le but sur lequel je me concentrerai serait de faire vivre l'harmonie autour de moi. J'ai pensé très fort à ce mot: harmonie. Je l'ai absorbé jusqu'à le faire vivre dans toutes les cellules de mon corps. Ensuite, j'ai semé, du plus profond de mon coeur, la petite graine de mon intention: Aujourd'hui, mon intention est de créer l'harmonie. Et je pense que cela a marché: ma journée et celle de mon entourage s'est déroulée dans une fluidité étonnante. C'était agréable de sentir cette sensation de bien-être qui m'envahissait à chaque instant, à chaque moment où je pensais douceur et harmonie, faites que tout se passe dans la plus belle harmonie. ça a nourrir mon coeur, mon monde intérieur. Ce soir, je me sens bien, je pense que j'ai passé une excellente, journée, que dis-je une journée magique ;), qui a apaisé et nourrir mon monde intérieur. Manifester à l'extérieur, ce qu'on a envie de ressentir à l'intérieur, me semble être une des clés qui me permettra d'accorder les fréquences de mon monde intérieur à celles du monde extérieur...

Fluidifier ces échanges, voilà ce qui me vient à l'esprit quand je réfléchis à ce que je devrais retenir du défi d'aujourd'hui.

"Le but du chemin, c'est le chemin lui-même." (Macé & Riou, 2017)

Cette phrase m'a tarabustée, bien que je comprenne que ce qu'elle soulève est l'idée que le but ne soit pas le plus important, mais que c'est à travers le processus qui mène à ce but qu'on va découvrir ce qu'on cherchait et qu'on va se transformer, je me demande s'il n'y a pas quelque chose de bien plus important qui m'échappe... Le cheminement, le processus, voilà ce qui mène à la transformation et au changement. Ce n'est pas lorsqu'on atteint le but qu'on se transforme. Mais c'est en cheminant vers cet objectif qu'on change.

Un objectif, c'est un peu comme la date d'expiration d'un produit. On pense que le produit est fini (périmé) lorsqu'il atteint cette date, que c'est à cette date qu'il subit LA transformation: qu'il passe du mangeable à l'immangeable, du frais au pourri, etc... mais on oublie que c'est tout le processus de détérioration, qui va durer des jours, qui va amener le produit à se transformer, à passer de l'étape "Produit frais" à l'étape "Produit pourri". Ainsi, lorsqu'on considère un aliment, il ne passe pas de l'état produit frais à l'état produit pourri en une seule nuit, cette fameuse nuit entre la date à consommer de préférence avec le 12 mai 2018 et le jour qui suis. Le processus qui a amené à cette transformation ne se déroule pas cette fameuse nuit, lorsque le produit passe sa date de péremption, mais ce processus de transformation "commence" au moment où le fruit est cueilli et "s'achève" au moment où le fruit pourri est réellement devenu immangeable. Par ailleurs, le cycle continue: le fruit pourri retourne à la terre et continue son processus de transformation: il n'y a jamais vraiment de but, de fin, tout n'est que processus et cycle. Voilà ce que j'ai compris ;P.

Ainsi, même si je me fixe un but, je sais que ce ne sera qu'un état passager que je vais atteindre que c'est le processus qui va me mener à cet état qui va me transformer. Ensuite, une fois cet objectif atteint, je repartirai pour une autre transformation qui me mènera à un autre état (qui sera un autre de mes buts).

Les buts, les objectifs que l'on se fixe ne sont finalement que des jalons sur notre chemin. Ce sont des petits cailloux qui parsèment notre parcours de vie et qui, comme les traces de peinture jaune sur les arbres qui indiquent au randonneur son chemin, nous montre que nous sommes sur le bon chemin, que nous empruntons la bonne direction, celle qui nous mènera où nous avons décidé d'aller. Par ailleurs, comme au cours d'une randonnée, notre objectif "final" peut changer et dans ce cas, les petits cailloux qui jalonnent notre chemin de vie se poseront sur un autre sentier.

Ce n'est pas d'avoir atteint le sommet qui change le randonneur, ce sont "les heures de marche", la gestion de l'effort, de la distance, des vivres, des forces, des conditions météorologiques, etc... Ce sont toutes les micro-ajustements de son organisme, de sa motivation, de son mental, de son esprit, de son état émotionnel, etc... au cours du chemin qui vont le transformer, ce n'est pas l'atteinte du but. Et une fois le but atteint, le randonneur aura changé et aura envie d'atteindre un autre sommet pour vivre une autre transformation.

Trouver son objectif, celui qui permettra le changement, la transformation, voilà ce que je comprends de ce défi. Si je me concentre sur un but qui nourrit mes valeurs profondes, alors, au cours du chemin, la transformation s'opèrera.

Bonus: "Une vision pour votre vie" (Macé & Riou, 2017)

La vision de ce que j'aimerais que soit ma vie, voilà certainement le but le plus lointain que je puisse me fixe pour définir la direction que prendra mon chemin, la direction que devrait prendre mon cheminement pour voir s'opérer la transformation la plus puissante.

Par ailleurs, réviser la vision de ce que j'aimerais que soit ma vie me permettra d'opérer des micro-ajustements pour orienter de plus en plus précisément la transformation.

Qu'est-ce que je souhaite du plus profond de mon coeur, de mon âme, ce qui me fait vibrer et qui me nourrit de l'intérieur? Voilà la question à laquelle me proposent de répondre Lilou et Arnaud (2017) en vue d'établir une vision de ma vie.

Ma réponse du moment:
Etre écrivain, guide, messager.... Etre le moteur de ma vie, mais également être un passager, un invité dans le train de la vie de personnes qui le souhaitent (je monte à une gare où ils m'attendent et me demandent de monter et je descends quelques arrêts plus loin, une fois le "fluide" transmis, l'échange réalisé, une fois qu'ils auront reçu ce qu'ils attendaient (ce petit quelque chose qu'ils savaient que je pouvaient leur offrir et qui pouvait enrichir leur vie). Bien évidemment, la boucle intérieur / extérieur, l'échange entre leur monde et le mien, aura à la fois nourrit leur monde et le mien ;).

Très bon voyage à tous ;)!
Du fond du coeur,
Carole
© Carole, le 12 mai 2018

PS: pour ceux qui se posaient la question, oui, je suis retournée au kiosque chercher le magazine qui consacrait son dossier principal au pouvoir de l'intention ;).


Références:
Macé, L. & Riou, A. (2017). Le Défi des 100 jours! Cahier d'exercices pour vivre la magie au quotidien.
Site du défi des 100 jours: www.defides100jours.com

Jour 2: Clarifier mes intentions

Objectif et intention

Objectif et intention, ce n'est pas la même chose, je le comprends maintenant grâce au défi des 100 jours.
Aujourd'hui, j'ai donc d'abord essayé de différencier mes objectifs, que je fixe avec mon mental et mes intentions que je ressens avec mon intuition et que j'exprime avec mon coeur.

En ce qui concerne ma reprise de la course à pied, je réalise que courir les 6.7 km de la course caritative de septembre est un objectif que je me suis fixé. Notamment parce que j'ai défini tout un plan pour y parvenir: entraînement 2 à 3 fois par semaine depuis début mai, avec augmentation progressive de la difficulté (= marcher de moins en moins et courir de plus en plus).

Ce matin, comme le thème du jour est les pouvoirs de l'intention, j'ai créé une intention en lien avec la course à pied. Pour ce faire, j'ai essayé de bien déterminer ce qu'est une intention et j'ai retenu la phrase suivante (Macé & Riou, 2017): Une intention permet d'évoluer en toute confiance, sans avoir de plan précis pour l'atteindre, mais en suivant ses intuitions et sa joie de vivre. Les auteurs suggèrent également de poser une intention sans tension, naturellement et sans obstination. Par conséquent, c'est sur cette base que j'ai semé mon intention concernant ma pratique sportive:

Aujourd'hui, pour ma pratique sportive, mon intention est de prendre du plaisir à courir en laissant mon corps me guider dans mon entraînement.

Résultat: l'entraînement s'est mieux passé que hier: j'ai pu courir sans pression et prendre du plaisir dans l'exercice. J'ai également réaliser que mon organisme savait intuitivement régler la foulée en fonction des changements de terrain et que cela me permettait d'être plus endurante.

Constat: avoir un objectif précis et fixe et surtout me concentrer pour l'atteindre semble me couper l'élan, alors que poser une intention et laisser faire, semble me permettre d'aller plus loin et de prendre du plaisir (mon organisme libéré et drivé par mon intention du moment semble alors resté libre de toute contrainte (fixée par le mental ou l'objectif) et ajuste son fonctionnement aux éléments se présentant en cours d'entraînement. ça y est, je théorise de nouveau, faudra que je travaille ça et que je me laisse apprécier la magie qui opère sans essayer de comprendre comment ça se passe.

Une autre de mes intentions pour la journée était de sourire aux personnes que je croisais en leur souhaitant sincèrement de passer une bonne journée. Toutes m'ont répondu avec un grand sourire.... j'espère qu'elles ont effectivement passé une bonne journée ;-).

Mes baskets achetées en 2008 étant "mortes", il m'en fallait des neuves. Avant de partir en ville en acheter, j'ai donc posé l'intention, de trouver exactement les chaussures qu'il me fallait. Je vous dirais dans les prochains jours si je cours comme une gazelle avec ces nouvelles baskets ;-P.

Je clarifie mes intentions, car je prends en main mon destin

Mes intentions pour ces 100 jours:

  • Mon intention au cours de ces 100 jours est de découvrir et d'explorer mon monde intérieur et de le partager de la meilleure des manières qui soit;
  • Mon intention est de retrouver et de redynamiser mon pouvoir créateur pour pouvoir partager avec d'autres mon monde intérieur, mes connaissances ou tout ce qui pourrait leur être utile pour les aider à évoluer sur leur chemin personnel;
  • Mon intention est de guider les autres sur leur propre chemin de vie, en partageant mon vécu d'une manière qui leur parle

A la fin du défi des 100 jours, mes intentions et mes objectifs annotés ci-dessous seront vécus et manifestés (Macé & Riou, 2017):

  1. Mon intention est de vivre la magie au quotidien en 100 jours. Je m'engage à donner le meilleur de moi-même
  2. Créer => écrire un livre qui permettrait de guider les autres sur le parcours de leur propre développement personnel, dans leur évolution
  3. Mon intention pour ces 100 jours est de créer une activité professionnelle qui me ressemble: mon activité professionnelle (une activité professionnel qui reflète mon monde intérieur et qui soit en accord avec ma nature profonde)
  4. Mon intention pour ces 100 jours est de vivre un voyage initiatique
  5. Mon intention pour ces 100 jours est de me réconcilier avec la notion de temps
  6. Mon intention pour ces 100 jours est de renouer avec mon intuition et d'évoluer avec l'aide de mes guides
  7. Mon intention pour ces 100 jours est de "développer" mes capacités extrasensorielles (télépathie en premier lieu) et de travailler avec l'énergie universelle

Il y avais une question (page 60 de Macé & Riou, 2017) à laquelle j'essaie d'apporter une réponse claire, notamment pour poser mon intention pour ces 100 jours. Cette question, c'est Que désirez-vous réellement?

Qu'est-ce que je désire réellement?

Intuitivement, je dirais aider les autres, les guider, notamment à travers mon vécu, à travers ma vision du monde... Bref, c'est vague... je pense que comme expliqué par Macé & Riou (2017), ça va se clarifier au cours du processus :-).

Comme pratique, j'ai notamment choisi d'écouter et d'agir selon mon intuition. Résultat, mon intuition m'a suggéré de passer prendre un magazine au kiosque et comme par hasard, dans le rayon où je vais toujours, il y avait un magazine sur traitant en thème principal le pouvoir de l'intention.

Mais bêtement, je ne l'ai pas pris... allez savoir pourquoi!? Mais en écrivant mes observations maintenant, je me dis que je vais retourner l'acheter demain...

Bonus: vous pouvez écrire votre blog sur le site [...] soyez authentique, laissez-vous porter par le flow du naturel. C'est ce que je fais... mais peut-être un peu trop!?
J'aime écrire, alors je laisse glisser mes doigts sur le clavier en laissant les mots s'écrire sur l'écran... J'utilise "mon mental" juste pour organiser le contenu, sinon, je laisse venir.

Gratitude
Aujourd'hui, je remercie les personnes que j'ai croisé et qui m'ont offert un grand sourire. Je remercie mon conjoint qui m'épaule, m'écoute et m'encourage. Je remercie ma fille d'être là, de me bousculer et de me faire vivre des instants que je n'aurais pas vécus sans elle. Je remercie Lilou, Arnaud et toute l'équipe des défis, dont Fanny qui m'a souhaité la bienvenue et qui a pris le temps de lire mon premier billet ;-).

© Carole, le 11 mai 2018

Suite: Jour 3: Je nourris mes buts de l'intérieur

Références:
Macé, L. & Riou, A. (2017). Le Défi des 100 jours! Cahier d'exercices pour vivre la magie au quotidien.

Site du défi des 100 jours: www.defides100jours.com




jeudi 10 mai 2018

Jour 1 : "Je me sens vivante"

Je relève le Défi proposé par Lilou Macé et Arnaud Riou: Le Défi des 100 jours! Cahier d'exercices pour vivre la magie au quotidien.

Pour plus d'informations sur les Défis des 100 jours, n'hésitez pas à consulter la page: http://www.defides100jours.com/ de Lilou Macé.

Premier défi proposé: vivre cette journée comme si c'était la dernière!

Alors je me lance, j'ai envie d'évoluer et de transformer ma vie pour la rendre à l'image de qui je suis. Je commence par poser mes intentions de la journée:
- Aujourd'hui, j'ai envie d'être moi-même, d'être authentique et de ne pas me juger ou juger les autres

Pratiques du jours choisies:
  • Relever le défi du jour qui est de vivre cette journée comme si c'était la dernière
  • Contempler mon tableau de vision
  • Faire de l'exercice  
  • Retenir l'affirmation du jour qui est "Je me sens vivante!"
  • Méditer
  • Ecrire dans mon journal (ici dans mon blog)
  • Etre dans la gratitude
  • Ecouter et agir selon mon intuition

Etre présente, ici et maintenant

Ce matin, je me suis donc levée en me disant que j'allais être totalement présente pour mes proches, pour ma fille et pour mon compagnon. En leur présence, j'ai essayé d'être là, de les écouter, d'entendre ce qu'ils me disent et de sentir leurs états. D'être vraiment là, avec eux, sans pensé à ce que j'ai fait hier, aux tâches quotidiennes, au planning ou à demain. Je me suis posée à leurs côtés et j'ai écouter leur coeur, leur être et leur énergie en étant vraiment là, présent dans "l'ici et maintenant". Cela m'a fait me sentir bien d'être là et de sentir comme je me sentais ici et maintenant en leur présence.

Tout au long de cette journée, je me suis répété l'affirmation du jour comme un mantra. En y mettant du coeur et en vivant cette affirmation; en la sentant m'envahir, faire partie de moi: je suis au monde, présente dans ce monde: je suis bien là!

Faire de l'exercice physique

Ce matin, je suis partie courir. Un des objectifs que je me suis fixé au terme de ces 100 jours est de courir une course caritative de 6.7 km. Je commence donc à m'entraîner, la course aura lieu en septembre.Tout en courant, j'ai réalisé que chaque fois que je me fixais des objectifs, comme: "cours jusqu'au prochain arbre et après tu pourras marcher un bout", je m'arrêtais de courir dans les foulées qui suivaient. Alors que lorsque je ne me fixais pas d'objectifs intermédiaires à atteindre, je courais plus facilement (même si je marchais régulièrement: bin oui, on ne reprend pas une activité physique à la perfection après ne plus l'avoir exercée pendant des années!).
Ensuite, j'ai réalisé que lorsque je pensais que je devais courir 6.7 km, ça me coupait rapidement les jambes... Tout cela m'a interpelée et je me suis mise à essayer de comprendre ce qui se passait entre mes pensées et mes mes jambes. Pour en avoir le coeur net, je me suis dit qu'il fallait que j'essaie un truc: dévier mon attention de la course pour voir si c'était mon mental (mes pensées) qui me coupait les jambes. Je me suis mise à me répéter l'affirmation du jour "Je me sens vivante!", comme un mantra et j'ai laissé mes jambes aller en me disant que mon corps devait se rappeler comment courir même si je ne l'avais plus fait pendant des années. Et là, miracle: plus de jambes coupées, mes muscles se décrispent et les foulées se déroulent plus facilement. Bien évidemment, je dois encore m'arrêter de temps en temps pour marcher, mais mes jambes ne sont plus coupées au bout de trois foulées, comme c'était le cas lorsque je me fixais mentalement des objectifs à atteindre.

Le mental

Le mental, voilà un des points que je vais travailler. Cette préparation à la course caritative, va me permettre de travailler ce point. Mes premiers entraînements (j'ai commencé, il y a deux semaines), me permettent déjà de dégager un point clé: ce n'est pas en me focalisant sur des objectifs qu'ils soient finaux ou intermédiaires, ou encore sur leur réussite que je vais le mieux les atteindre. C'est certainement dans le cheminement et dans la progression que je vais trouver la clé pour aller au bout. Fixer des yeux l'objectif semble me plomber, alors que me laisser porter par mes sensations du moment et par ce que je vis, me permet d'avancer.

L'objectif et le processus qui mène à cet objectif

Je vais essayer de transposer ça dans d'autres domaines de ma vie. Je m'étais fixé pour objectif de terminer Le manuel de sevrage des psychotropes pour décembre 2017, puis, voyant que je n'arrivais pas je me suis fixé fin février 2018 comme date butoir, puis j'ai repoussé au début de l'été et finalement je m'étais fixé fin août 2018. Je réalise maintenant, comme me fixer de tels objectifs de temps pour terminer un ouvrage qui traite d'un sujet qu'il m'est difficile de traité.

Le processus est quelque chose de bien plus enrichissant que la finalité et je réalise que me mettre la pression sur l'objectif ne me permet pas d'avancer dans le processus. L'idée serait donc de me fixer un but pour avoir une direction, mais de ne pas focaliser dessus et même de l'oublier le temps du cheminement.

Je me suis fixer l'objectif de participer à la course caritative de septembre. Mon objectif est clair et il ne va pas changer tout seul. Je peux donc l'oublier pendant mes entraînements, pendant que je cours. Je vais simplement courir régulièrement, en laissant mes sensations physiques me guider et surtout en laissant la répétition des entraînements préparer mon corps à courir plusieurs kilomètres.

Etre dans la gratitude

Par ailleurs, constater que mon corps fonctionne malgré tout ce qu'il a subit me met dans la gratitude. Je suis reconnaissante envers lui, d'avoir tenu le coup face à des années de mauvais traitements chimiques et face à des traitements physiques et psychologiques violents, humiliants et avilissants.
Je suis reconnaissante pour tout ce que j'ai aujourd'hui, pour tout ce que j'ai accompli et pour tout ce que je vais encore pouvoir accomplir. Merci à mon organisme d'être aussi vaillant après ces années de mauvais traitements, merci à mon mental de m'avoir permis de sortir de l'enfer psychologique, physiologique, émotionnel et social dans lequel j'avais été plongée, et merci à mon âme de ne m'avoir pas quittée et d'avoir su faire de ce parcours une force qui me permet d'avancer aujourd'hui.

Merci à toutes celles et tous ceux qui m'ont accompagnée durant ces années de galère et qui aujourd'hui partagent avec moi, mon évolution vers une vie sereine, authentique et riche, vers une vie qui dévoile gentiment qui je suis.

La gratitude? Est-ce que je comprends bien ce que c'est?
Lilou Macé et Arnaud Riou (2017) expliquent ce que c'est d'être dans la gratitude:
Exprimer de la gratitude ouvre votre esprit à l'inspiration et à la clarté. En écrivant les choses pour lesquelles vous êtes reconnaissant, l'univers reçoit le message et vous offre encore plus.
Pour Lilou Macé et Arnaud Riou (2017):
La gratitude est essentielle dans [ma] transformation et pour attirer [mes] rêves et intentions. Cela [m'inspire], permet de la magie et de manifester [mes] inspirations de l'âme.
Selon Flavia Mazelin Salvi (2006), éprouver de la reconnaissance pour les autres, mais aussi pour ce qu’il nous est donné de vivre est bien plus qu’une vertu morale ou une qualité de cœur. La gratitude est aussi un moteur de bien-être pour celui qui veut bien la faire grandir en lui en la travaillant au quotidien.

Mon intention: être authentique, être moi, ne pas me juger

Etre moi, être qui je suis vraiment au fond, voilà une question qui me travaille depuis quelques temps. Aujourd'hui, j'ai décidé que mon intention serait d'être moi d'être authentique. Ne sachant pas trop bien comment transposer cela au réel, je me suis dites que j'allais essayer d'écouter mon intuition et de ne faire que les activités où je me sentais bien. Dès la premières crispation de mon corps, je me suis dit: "Tiens, là, il y a quelques choses qui ne me convient pas même si je ne sais pas quoi et que la situation est "anodine"". Au lieu de me forcer à faire ou à être ce qu'on attend de moi dans la situation, je me suis dit que j'allais écouter cette sensation et agir de telle sorte qu'elle diminue et disparaisse. Pour moi, cette sensation corporel est un signal qui m'informe que quelque chose ne me convient pas dans ce qui se passe et qu'il faut que j'y prête attention pour que je puisse découvrir ce qui ne va pas, ce qui ne me permet pas d'être à l'aise et par là authentique, vraie avec moi-même, avec qui je suis profondément. Cela n'a pas été facile de faire attention à ces petites sensations que je balaie généralement d'un coup de mental en me disant, ce n'est rien, tout est ok dans la situation que tu vis dans ce que tu fais. C'est facile pour moi de passer, avec mon mental, sur mes sensations corporelles, sur ces indices, ces signaux, cette partie instinctive de moi qui me dit que quelque chose ne va pas. Pendant des années, pendant les années où j'ai été maltraitée physiquement, psychologiquement, émotionnellement et même socialement, j'ai fait appel mon mental pour ne pas entendre et voir ce qui se passaient, ce qui me faisait souffrir. J'ai réinterprété chaque acte, chaque geste, chaque parole, chaque sensation pour pouvoir la supporter et pour pouvoir vivre cette situation. Mais à aucun moment je ne me suis demandé si je pouvais être moi, si j'étais moi dans ces situations. A aucun moment, je me suis demandée si je n'étais pas la personne qu'ils voulaient que je sois et que pour cela j'oubliais qui j'étais en faisant taire mes sensations, mon instinct à grand coup de réinterprétation mentale de mon rôle, de qui je devais être, de ma place dans ma famille, dans ma communauté et dans la société, de ce qui m'arrivaient et de ces sensations physiques qui me criaient que ce n'étaient pas bon pour moi.

Ce mental, c'est à la fois celui qui a fait taire mon intuition et par là mon authenticité, mais c'est aussi celui qui m'a permis de sortir de la dépendance aux médicaments psychotropes, en m'aidant à comprendre et à aller au-delà des sensations et des souffrances psychiques et corporelles que m'ont fait subir les sevrages, l'arrêt brusque des plusieurs médicaments psychoactifs. Sans mon mental, je n'aurais certainement pas pu aller au-delà des tortures physiques et psychologiques infligées par ces substances chimiques et leur arrêt.

Maintenant, cela fait presque 10 ans que je suis sortie de la médication psychotrope et de l'enfer de la psychiatrie et c'est une de mes plus belles réussites. Comme c'est mon mental qui m'a permis de sortir de ces années d'enfer, c'est "cet outil" que j'utilise depuis 10 ans pour gérer mon quotidien. Je m'y accroche comme à une bouée, car c'est à lui que je dois mon salut par rapport à la psychiatrie. Mais aujourd'hui, je réalise que cadrer sa vie avec seulement son mental n'est pas épanouissant et surtout ne me permet pas d'être vraiment moi-même, puisque j'interprète et réinterprète tout ce qui m'arrive ou se que je vois pour le faire correspondre à ce que j'aimerais être ou surtout à ce qui va me permettre de vivre correctement une situation, sans souffrir, sans qu'il y ait de dégâts pour moi, pour l'autre ou pour les éléments de la situation. Mais faire cela, travailler la réalité pour la faire correspondre à ce que je pense devoir être, à ce que j'estime devoir ressentir, à ce que je suppose être ce qui doit être, ne me permet pas d'être authentique, d'être moi. Certes, j'écoute mes sensations et quelques bribes de mon intuition, mais je les passe rapidement à la moulinette de mon mental pour pouvoir les adapter à la situation.

Utiliser mon mental, ne me fixer que sur lui, lui donner la première place et lui faire une confiance aveugle parce que je le considère comme le messie qui m'a sortie de l'enfer de la psychiatrie, me rend aveugle à moi-même, érige des barrières entre mon être et ce que je manifeste dans la réalité, ce que je parais.

Etre moi, être authentique, ce ne serait pas non plus de n'être qu'instinct et intuition. Je sais, je sens que je ne dois pas uniquement verser dans ce versant. Pour être moi et pour pouvoir exprimer mon moi profond, je pense qu'il est important que j'arrive à faire cohabiter mon mental et mon instinct, que je trouve un équilibre entre les deux qui me permette, comme le suggère Arnaud Riou, de conjuguer pragmatisme et intuition. Le pragmatisme, me permettra de réfléchir comment expérimenter les choses, alors que l'intuition me permettra de les vivre. En conjuguant pragmatisme et intuition, il me semble que je vais pouvoir découvrir mon monde intérieur, un monde qui me convient et que j'aimerais partager avec l'extérieur.
Mon mental m'aidera à être pragmatique, tout comme mon intuition. Car finalement être pragmatique, c'est savoir s'adapter à une situation en agissant: mon intuition me permettra d'avoir des retours sur ce que je vis, notamment sur une situation que mon  mental a proposé de vivre, sur une action qu'il a permis de définir (je pense à une action pensée et réfléchie). Ma réflexion dont le moteur est mon mental, couplé à mes sensations dont mon intuition est la porte-parole, vont me permettre d'être pragmatique, c'est-à-dire d'orienter mon action vers un objectif et de rendre mes actes productifs, tout en progressant en accord avec ce que je ressens et finalement avec qui je suis.

Etre moi, être authentique, ce ne serait toutefois pas uniquement conjuguer mes "outils" de vie, se serait aussi être tout simplement. Etre, sans se poser la question de qui ont doit être et de ce qu'on doit faire. Ce serait se laisser vivre, se laisser du temps sans rien faire en vue de se retrouver, de se reconnecter avec ce moi profond qui parfois ne s'exprime que par des actions concrètes. Ce serait donc aussi rêver, buller, se laisser porter sans agir, sans se sentir obligé d'exprimer qui on est, qui je suis. Je suis même si je n'agis pas.

Et être soi, être authentique, cela devient aussi être vivant, se sentir vivant. Sentir ce corps, sentir cet environnement, sentir ce lien qu'on partage avec toute chose.

Je me sens vivante

Je me sens en vie parce que j'expérimente tout cela: à la fois mes doutes,  mes réflexions, la force de mon mental, la voix de mon intuition, mes sensations physiques, les sons de l'environnement, la présence des autres,...

Je me sens vivante, car ce matin, j'ai entendu mon coeur battre pendant l'effort, j'ai entendu mes pensées se précipiter pour m'aider à avancer en me fixant des objectifs, j'ai ressenti mon intuition qui me susurrait que ce n'était peut-être pas en me forçant que j'arriverais à atteindre mes objectifs... j'ai entendu mon coeur, mon corps, mon être, mon âme me parler! Je me sens vivante, car pour une fois je me suis permise d'écouter, d'écouter tous ces éléments de la vie, tous ces éléments qui font de moi un être vivant.

J'avais oublié à quel point c'était bon de vivre, mais maintenant que j'ai retrouvé ce sentiment, je ne vais plus le lâcher: je vais le faire mien.

© Carole, 10 mai 2018

 

Références:

Macé, L. & Riou, A. (2017). Le Défi des 100 jours! Cahier d'exercices pour vivre la magie au quotidien.

Mazelin Salvi, F. (2006). Adoptez la gratitude attitude. Psychologies.com. Accès: http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Adoptez-la-gratitude-attitude

Site du défi des 100 jours: www.defides100jours.com