jeudi 17 mai 2018

Jour 7: "Je régule mon énergie."

Mon intention


Aujourd'hui, mon intention est d'être inspirée

Et je l'ai été ;-)!

Ma fille me demande de lui raconter des histoires. Souvent, j'essaie de lui faire passer un message: un message qui explique le pourquoi du comment d'une chose ou d'une situation. Par exemple, j'ai inventé l'histoire d'une souris qui voyage dans les pays qui ont inventé le papier et l'encre, pour essayer d'expliquer d'où ces inventions viennent. J'ai également créé des personnages qui vivent des situations similaires à celles qu'elles a vécues, mais dont elle a pas compris ce qui c'était passé et qui l'on mise en colère, rendu triste ou frustrée. A travers l'histoire de ces personnages, j'essaie de lui proposer une autre lecture de ce qu'elle a vécu et lui "parlant" de ce qu'on certainement vécu les autres protagonistes, mais aussi des règles de vie en société qui étaient en vigueur et qu'elle n'a peut-être pas compris. J'essaie par exemple de lui expliquer que pour que tout ce passe bien pour tout le monde au jardin d'enfants, les éducatrices ont mis en place des règles pour régir l'utilisation des lieux. En effet, la dernière fois que sa grand-maman est venu la chercher, elle était dans une rage folle et faisait une crise atomique. L'éducatrice m'a expliqué que ma fille voulait absolument attendre sa grand-maman seule dans le vestiaire. Elle a expliqué à l'éducatrice qu'elle était assez grande pour attendre seule et qu'en plus quelques autres enfants étaient déjà dans le vestiaire (oui, ceux qui s'habillaient avec leurs parents = donc sous la surveillance d'un adulte). Mais la grand-maman n'étant pas encore arrivée, l'éducatrice était responsable de ma fille et ne pouvait pas la laisser seule dans le vestiaire. L'éducatrice a donc dit à ma fille qu'elle ne pouvait pas rester là et qu'elle devait rentrer dans la salle principale où les enfants doivent attendre leurs parents. Ma fille n'a pas voulu et est partie d'une grande crise: je pense notamment qu'elle était vexée parce qu'elle a certainement eu l'impression que si l'éducatrice lui demandait de revenir dans la salle principale, c'est qu'elle ne la trouvait pas "assez grande". Par ailleurs, voyant qu'il y avait des enfants et des adultes dans le vestiaire, elle n'a certainement pas compris pourquoi elle elle ne pouvait pas y être, alors qu'un de ces copains y était avec sa maman. Finalement, l'éducatrice a du la ramener "physiquement" dans la salle, car ses paroles n'ont pas su la convaincre de revenir. Et bien sûr, la crise de ma fille a pris une ampleur faramineuse.

Comme la grand-maman et l'éducatrice ont été très touchées par cet épisode, je me suis dit qu'il serait bien que j'en reparle avec ma fille. Mais je n'avais pas envie de lui dire: "Qu'est-ce qui c'est passé quand grand-maman est venu te chercher, pourquoi tu as fait une crise?" ou pire, un des classiques: "Chérie, tu as fait une grosse crise, c'est inacceptable, tu dois obéir à l'éducatrice quand elle te demande quelque chose!" Alors, j'ai subtilement introduit cet événement dans l'histoire de Petit Pois, un des personnages qu'on a inventé et qu'elle aime bien.

Petit Pois a fait la même crise au jardin d'enfants, mais cette fois, je lui ai expliqué les points de vues (probables) des autres protagonistes. J'ai expliqué que dans des lieux où il y a beaucoup d'enfants comme le jardin d'enfants, il y a des règles à suivre pour que tout ce passe bien et qu'une de ces règles est d'attendre les parents dans la salle principale. J'ai expliqué (au-travers de l'histoire de Petit Pois) que ce n'était pas parce que l'éducatrice ne pouvait pas lui faire confiance ou la trouvait trop petite qu'elle ne pouvait pas attendre dans le vestiaire, mais que c'était parce que dans le vestiaire, l'éducatrice ne pouvait pas voir ce qui se passait et que s'il se passait quelque chose elle ne le saurait pas et ne pourrait donc rien faire: notamment si Petit Pois se faisait mal ou rencontrait un problème. J'ai expliqué que c'était le rôle des éducatrices de veiller sur les enfants jusqu'à ce que les parents viennent et que c'était pour cela que les enfants devaient attendre les parents dans la même pièce que les éducatrices.

Bref, j'aime bien être inspirée lorsqu'il s'agit de créer ces petites histoires pour ma fille, ça m'aide au quotidien à gérer l'apprentissage des règles de vie en groupe...
Mais ça me prend de l'énergie tout ça ;-P!

Défi

D'où vient mon énergie?

J'ai l'impression qu'elle vient du centre de mon corps et qu'elle circule, à l'intérieur de mon corps vers le haut et vers le bas, puis qu'elle passe à l'extérieur en formant des boucles sur les côtés de mon corps.

J'ai l'impression que l'énergie vogue en moi comme des fourmis dans une fourmilière.

Qu'est-ce qui anime mon énergie?

Mon énergie s'anime lorsque je me sens bien, elle se met en mouvement et la fourmilière de mon corps s'active: l'énergie circule lorsque je me sens bien. Sinon, elle se bloque, tout comme ma respiration...

Qu'est-ce qui freine mon énergie?

Les contrariétés, les douleurs physiques, les émotions négatives, les pensées négatives, les repas copieux et l'immobilité. Lorsque je ne fais pas de sport, lorsque je suis coincée dans une situation, dans un environnement ou dans une position qui ne me convient pas, j'ai l'impression que mon énergie se bloque.

Par exemple, lorsque pendant des journées "je dois" caler mon rythme sur celui d'une autre personne (actuellement celui de ma fille), ça me fatigue, ça me vide de mon énergie.

Qu'est-ce qui dynamise mon énergie?

Me sentir utile, avoir des pensées qui me font du bien, le sport, les conversations fertiles...

Qu'est-ce qui me permet de recharger mes batteries?

Du temps pour moi, la solitude, la nature, l'activité physique, manger sainement...

Qu'est-ce qui vide mes batteries?

Les journées sans but, sans sens, où "je dois" faire des choses pour les autres mais qui au fil du temps sont devenues tellement répétitives et "robotisées" qu'elles ne m'apporte plus rien, notamment à cause de ce sentiment de perpétuel recommencement, ce sentiment de vivre le mythe de Sisyphe qui chaque jour recommençait la même tâche: monter sa pierre au somment de la montagne d'où elle redescend chaque soir...

Me retenir de faire ce que j'ai envie de faire et à la place faire des choses, certes utiles, mais répétitives, vide gentiment mes batteries: mes tâches de mère au foyer vident mes batteries.
J'ai également repéré les personnes et les endroits qui me "bouffent de l'énergie" et je me garde de les fréquenter ou si j'y suis obligée, je le fais le moins longtemps possible et je m'octroie un moment seule après pour récupérer, pour recharger mes batteries.

Bonus: dès que je me sens chargée d'une énergie négative, j'ai le réflexe de la décharger

J'ai commencé à prendre cette habitude, je vais essayer de l'entraîner et de la garder pour que ça, ça devienne un automatisme ;-).

Gratitude

Merci à cet outil de développement personnel qui me permet de découvrir chaque jour un peu plus de choses sur moi et sur l'art de vivre la magie au quotidien.



© Carole, le 17 mai 2018

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